Adolphe et Clara, ou les Deux prisonniers
comédie mêlée d’ariettes in un acte
Dalayrac (N.-M.) [comp.], Marsollier des Vivetières (B.-J.) [libr.]
Paris, Opéra-Comique, Favart I, Sunday 10 February 1799
Personnel | Adolphe, Clara, M. de Limbourg, and Gaspard | Extracts |
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Notes | Reprise. Opéra-Comique, Feydeau, 18 novembre 1801. Résumé. Un ministre envoie sa nièce Clara et son mari Adolphe, chez un de ses amis (M. de Limbourg) afin qu’il rapproche les deux jeunes époux qu’une vie dissipée a éloigné l’un de l’autre. M. de Limbourg, son garde chasse Gaspard, ainsi que toute la maison de Limbourg vont donc jouer le rôle de geôliers pendant quelques temps (n° 1, Duo « Bon… j’aperçois une voiture »). Arrive d’abord Clara que son mariage désespère (n° 2, Rondeau « Jeunes filles qu’on marie »). Afin de jouer leur rôle au plus près de la vérité, Limbourg et Gaspard se travestissent, changent leurs noms et leurs voix (n° 3, Couplets « Prenons d’abord l’air bien méchant »). Les deux amants ne semblent rien reprocher de grave l’un à l’autre si ce n’est une mésentente. Lorsque Adolphe apprend qu’une jeune femme est en ces lieux, il espère se consoler dans ses bras (n° 4, Rondeau « Je vais la voir cette femme bien charmante »). Clara entre et ils se reconnaissent. Tous deux s’attribuent le mérite d’avoir envoyé l’autre dans cette prison et se font des reproches dictés par la jalousie. Forcés de rester ensemble par Gaspard, Clara se met à la harpe et joue une chanson parlant d’une femme délaissée par son mari (n° 5, Chanson « D’un époux, chéri la tendresse »). Les deux époux expliquent comment chacun d’eux a dit du mal de l’autre à leur oncle, ce qui les a conduit ici. Ils se rapprochent tendrement (n° 6, Duo « Jamais d’amour ») et de Limbourg entre à ce moment. Il leur demande ce qu’il se passe et refuse de croire qu’ils sont mari et femme après les descriptions horribles qu’ils ont fait l’un de l’autre. Le faux commandant leur fait des recommandations sur la tenue qu’ils doivent avoir dans ce lieu, tout en feignant de voir le rapprochement. Adolphe embrasse Clara ce qui scandalise de Limbourg qui demande à ce qu’on les sépare, les croyants amants et non époux (n° 7, Quatuor « Jeunesse aveugle et souvent téméraire »). Une fois séparés, Limbourg recommande à Gaspard de se laisser corrompre par Adolphe et séduire par Clara afin de les réunir. Adolphe décide de s’échapper de sa prison après que Gaspard qui s’est laissé acheter lui ait amené une lettre de Clara (n° 8, Morceau d’ensemble « Oui, mon ami, je reste là »). Les voyant revenus amoureux, Limbourg leur rend leur liberté (n° 9, Chœur « Que l’amour et que la gaîté »). Maxime Margollé (II, p. 4-5) |