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Théâtre d’application de l’École Duprez

Paris

History

Le domicile de Gilbert Duprez était sis au 40, rue Condorcet

Alors que l’école Royale de Chant de Choron sise 69, rue de Vaugirard utilisait pour ses exercices publics le théâtre Louvois situé de l’autre côté de la Seine (voir Le Diable Boiteux, 17 mai 1824, p. 4), Duprez, comme Roger après lui (voir Le Ménestrel du 8 mai 1870, p. 187), dote son école d’une salle de spectacle attenante :

Dans les jardins de l’hôtel qu’il habitait, il fit construire une salle de théâtre dont la décoration fut confiée à Diéterle et Séchan, et c’est là que l’école de chant qu’il fondait tint ses séances. […] Les artistes et les amateurs fréquentaient assidûment les représentations du « Conservatoire Duprez ». Rossini, Meyerbeer, Gounod venaient souvent y assister à l’exécution de tel ou tel fragment de leurs œuvres : les invitations pour ces fêtes musicales mensuelles étaient fort recherchées.
(Ad. Ad., « Théâtres – La salle Duprez », Le Temps, 10 juillet 1894, p. 3)

D’après une gravure parue dans Paris-Théâtre, il semble que la salle ne comportait pas de balcon, que la capacité ne devait pas excéder 300 places environ et qu’elle avait le défaut d’être sonore lorsqu’elle n’était pas comble (voir Le Ménestrel du 17 janvier 1869, p. 52), ce qui ne l’empêche pas d’être utilisée à l’occasion par la Société chorale du Conservatoire (voir Le Ménestrel du 23 mars 1862, p. 135). Elle fut inaugurée le 17 mars 1854 en présence de « Meyerbeer, Auber, Mme Cinti-Damoreau ; Levasseur, Ponchard, Roger et bien d’autres célébrités’ (Le Ménestrel, 19 mars 1854, p.4).

La décoration dessinée par M. Diéterle et exécutée par M. Derchy, des ateliers Séchan, est un hommage à l’art lyrique :

A côté d’Orphée, le type mythe du chant, il a groupé l’ancienne école italienne, représentée par Stradella, farinelli, Crescentini, Veluti, et la pléiade moderne par Mmes Pasta et Malibran, Rubini et Lablache. Au-dessus du procenium brille le nom de Garat, cette illustration de toutes les écoles; puis apparaissent d’abord Laïs et Mme Branchu, le chant expressif et déclamé du temps de l’Empire; puis l’Opéra-Comique florissant avec Martin et Ponchard; enfin, le Grand-Opéra, régénéré par Rossini, dont les principaux interprètes furent Nourrit, Levasseur et notre inimitable Cinti-Damoreau à laquelle nous réservions cette dernière place, afin de pouvoir ajouter qu’elle aurait pu briller jusqu’à trois fois dans cette célèbre nomenclature. (Le Ménestrel, 16 avril 1854, p.2)

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Djahn Ara, opéra de salon
Fantarella, Tarentelle
Les Jolis Racoleurs !, opéra de salon in un acte
Samson, opéra in quatre actes

Gravures

Le Monde illustré, Saturday 5 February 1859, p. 96 Le Monde illustré, Saturday 20 February 1875 (collection Pierre Girod, non coté), p. 133

Nouvelles

Le Temps, n° 12097, Tuesday 10 July 1894, p. 3
  • ISSN 2269-9473

  • Dezède 3.5.0