six results

  • 1
  • 2


Notes

1ère « soirée apollonienne » littéraire et musicale (soirée privée) organisée par Valentine de Saint-Point. En présence, entre autres, de : René Arcos, André Arnyvelde, Gabriel Astruc, Léon Bakst, Nathalie Barney, Philippe Berthelot, Pascal Bonetti, Umberto Boccioni, Georges Brandès, Ricciotto Canudo, Jane Catulle-Mendès, José de Charmoy, Fernand Divoire, Léon-Paul Fargue, Maurice-Louis Faure, Jean Finot, amiral François Ernest Fournier, Michel Georges-Michel, Albert Gleizes, Jean de Gourmont, Geneviève Granger, colonel Edward Hay, G. Jean-Aubry, Gustave Kahn, Michel-Maurice Lévy, Mario Meunier, Robert Mortier, Jean Muller, Rachilde, Charles Régismanset, Roland-Manuel, J.H. Rosny aîné, André Rouveyre, Saint-Pol Roux, Erik Satie, Florent Schmitt, Gino Severini, Henri Siegler-Pascal, Jérôme Tharaud, Henri de Toulouse-Lautrec, Adolphe van Bever, Robert Veyssié, Charles Vildrac, Ricardo Viñes, André Warnod.

Dans certaines sources relativement récentes, une date inexacte de cette soirée privée est donnée : 14 février 1912 dans un article de Philippe Rodriguez, Cahiers Maurice Ravel, n°10, 2007, p. 62 ; 18 février 1912 dans l’ouvrage de Giovanni Lista, Futuristie, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1973, p. 54. La date du 17 février 1912 est certaine et confirmée par de nombreuses sources. De même, il y a parfois une inexactitude dans le nom donné aux soirées de Valentine de Saint-Point : « soirée apollinienne » au lieu de « apollonienne ».

Le programme musical détaillé de la soirée n’est pas connu dans ses moindres détails : nous savons que des morceaux de « musique moderne », au minimum de Claude Debussy, Modest Moussorgsky, Maurice Ravel, Erik Satie (une des Trois Sarabandes, nous ignorons laquelle), Florent Schmitt, Déodat de Séverac, Richard Wagner étaient prévus ainsi que des « chansons grecques » anciennes sans autre précision. Si les noms de plusieurs musiciens ayant pris part à la soirée sont connus, nous ignorons dans le détail ce qu’ils ont interprété et dans quel ordre exact. Merci à tout internaute qui disposerait d’informations complémentaires sur le spectacle de contacter Dezède pour compléter les données de ce spectacle. Outre les déclamations de poèmes par Marinetti en début et en fin de soirée, d’autres poèmes, au moins de Leconte de Lisle et Henri de Régnier, nous ignorons lesquels, furent déclamés alternativement par Mlles Yorska et Léo Misley, ainsi que par G. Jean-Aubry d’après André Warnod.


Notes

Manifestation privée. En présence, entre autres, de Philippe Berthelot, Florent Schmitt, Déodat de Séverac.


Notes

2e « soirée apollonienne » littéraire et musicale (soirée privée) organisée par Valentine de Saint-Point. Programme de salle illustré par Léon Bakst. En présence, entre autres, de Albert Acremant, Léon Bailby, Ricciotto Canudo, Jane Catulle-Mendès, Léo Claretie, Paul Fort, Henry Gauthier-Villars dit Willy, Michel Georges-Michel, Albert Gleizes, Gabriel Grovlez, Fernand Le Borne, Alexandre Mercereau, Mario Meunier, Jane Mortier et Robert Mortier, Vivian et Henry Postel du Mas, Rachilde, J.H. Rosny aîné, Henri Siegler-Pascal, Pierre Valdagne, Alfred Vallette, Ricardo Viñes, André Warnod, Émile Worms. En la présence probable de Roland-Manuel, Erik Satie.

11. Sans autre précision dans le programme de salle.

18. Sans autre précision dans le programme de salle.


Notes

Matinée de gala consacrée aux Danses idéistes (Métachorie) de Valentine de Saint-Point. Unique répétition le 17 décembre 1913 en présence, entre autres, de Gabriele d’Annunzio, Ricciotto Canudo, Georges Casella, André Dunoyer de Segonzac, Michel Georges-Michel, Auguste Rodin (voir Le Figaro, 18 décembre 1913 et Gil Blas, 18 décembre 1913). Matinée de gala en présence, entre autres, d’Erik Satie. En présence probable également, même si non confirmée, de Roland-Manuel. En revanche, il semble que Maurice Ravel n’ait pas pu assister au spectacle, ayant donné deux concerts à Londres les 17 et 18 décembre 1913 et n’étant rentré visiblement à Paris que le début de la semaine du 22 au 28 décembre 1913 (d’après une lettre à Marguerite Mauvernay du 28 décembre 1913, Maurice Ravel, L’intégrale : correspondance (1895-1937), écrits et entretiens, édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, 2018, n°572 p. 348). Suite au compte rendu de Georges Casella dans Comœdia du 21 décembre 1913, un ami de Valentine de Saint-Point, Maurice Kaplan, écrivit au journaliste pour défendre l’artiste et le journaliste, offensé, envoya ses témoins pour demander réparation et se battit en duel le 1er janvier 1914, les deux duellistes se blessant mutuellement au bras. Par ailleurs, Valentine de Saint-Point attaqua en justice Georges Casella, mais, du fait de la Grande Guerre, l’affaire fut renvoyée en 1921 et classée sans suite, ni Valentine de Saint-Point ni son avocat ne s’étant présentés au Palais de justice.

Le texte intégral de la conférence de Valentine de Saint-Point a été publié par Ricciotto Canudo dans Montjoie !, n°1-2, janvier-février 1914, p. 5-7.

1. Le programme ne précise pas qu’il s’agit d’une orchestration d’un prélude (2e probablement) du Fils des étoiles d’Erik Satie.

3. Le programme ne précise pas qu’il s’agit d’une orchestration d’un prélude (3e probablement) du Fils des étoiles d’Erik Satie.

4. Dans le programme tel qu’annoncé dans Le Figaro du 20 décembre 1913, ce morceau est précédé de la mention Interlude.

5. Dans le programme tel qu’annoncé dans Le Figaro du 20 décembre 1913, le Prélude est rebaptisé Laus VitaeLe programme ne précise pas le nom du poète.

7. Le programme ne précise pas qu’il s’agit d’une orchestration d’un prélude (le 1er) du Fils des étoiles d’Erik Satie. Cette orchestration est absente sous ce titre des catalogues d’œuvres de Maurice Ravel et la partition n’est pas localisée, si tant est qu’elle subsiste. Cette œuvre, dont le titre est celui d’un poème de Valentine de Saint-Point, correspond à l’unique orchestration référencée d’une œuvre de Satie par Ravel inédite et datant de 1913 : celle du Prélude du Fils des Étoiles inventoriée par Roland-Manuel, élève de Ravel et lié lui-même au spectacle du 20 décembre 1913 (Roland-ManuelÀ la gloire de… Ravel, Paris, Nouvelle Édition critique, 1938, p. 265), sachant que Roland-Manuel ne relie pas cette orchestration à Valentine de Saint-Point.


Notes

Date du concert privé incertaine. L’Intransigeant étant un journal du soir, le numéro daté 16 juin 1914 est sorti le 15 juin après-midi, l’événement daterait du samedi 13 juin 1914, probablement en soirée comme les précédents événements organisés par Valentine de Saint-Point dans son atelier les 17 février 1912 et 11 juin 1912. Le dimanche 14 juin 1914, nous savons que Maurice Ravel assista en soirée au concert de l’Orfeó Català au Théâtre des Champs-Élysées. Concert privé dans l’atelier de Valentine de Saint-Point, en présence, entre autres, de Jean Cocteau, Natalia Goncharova, Paul Le Flem.